Plus d’argent pour le sport et la culture à Tervuren

Le foot à Tervuren
Les candidatures pour les subventions dites d’incitation (impulssubsidies) sont ouvertes jusqu’au 31 octobre.

Tervuren a approuvé de nouvelles primes de 1.500 euros pour les associations sportives, de jeunesse et culturelles reconnues qui favorisent l’inclusion sociale et encouragent un usage accru du néerlandais.

Pour soutenir les activités villageoises, les comités de Duisburg, Vossem et Moorsel verront leurs subventions de base doubler, passant de 4.788 à 9.576 euros.

Les associations reconnues de Tervuren peuvent introduire une demande de prime jusqu’au 31 octobre si elles réduisent les cotisations pour les familles à faibles revenus et/ou promeuvent activement l’usage du néerlandais. Les organisations éligibles doivent également remplir certaines conditions, comme assurer leurs membres, s’engager pour un « Tervuren harmonieux » et reconnaître le caractère néerlandophone de la commune.

« Nous constatons que dans de nombreuses associations — parmi les membres, encadrants, moniteurs et parents — le néerlandais est encore trop peu parlé », a déclaré l’échevine du Caractère flamand Annemie Spaas (N-VA), épouse de l’ancien bourgmestre de Tervuren et actuel gouverneur du Brabant flamand Jan Spooren (N-VA). Spaas a souligné que 54,3 % des enfants et des jeunes de Tervuren sont d’origine non belge, et que près de 68 % des mères parlent à la maison une langue autre que le néerlandais avec leurs bébés.

Jan Trappeniers (CD&V, Voor Tervuren) a insisté sur le caractère volontaire des mesures. « Nous n’obligeons personne à quoi que ce soit — nous apportons un soutien, car le besoin est réel », a-t-il dit. Les actions possibles dans le cadre de ces primes incluent des taalafsprakennota’s dans lesquelles les clubs définissent eux-mêmes comment le néerlandais doit être utilisé et promu par les entraîneurs et les membres.

Accent sur la cohésion sociale

« Comme vous le savez, cette majorité est déterminée à renforcer davantage les liens communautaires dans notre commune », a déclaré Bram Bartholemees (OpenVLD, Voor Tervuren), nommé en juin échevin du Tourisme, des Événements et de la Vie communautaire. « La connexion est notre clé pour donner plus de dynamisme à Tervuren », a ajouté Bartholemees, qui est également directeur du Athénée royal de Tervuren (KAT).

La mesure a été adoptée par tous les partis flamands, y compris Groen+Vooruit. Le conseiller Serge Liesenborghs (Tervuren Unie+Volt) a été le seul à voter contre.

« Un responsable sportif doit encourager les membres à jouer davantage et à attirer de nouvelles personnes au club. Mais il ne doit pas être accablé de tous ces autres objectifs », a-t-il estimé. Liesenborghs a mis en garde contre le risque que la défense du néerlandais ne devienne une « obsession compulsive ».

Cette remarque a fait réagir immédiatement le président de la N-VA Tervuren, Ralph Packet. « Il n’y a ici qu’un seul conseiller obsédé par la volonté de saper le caractère néerlandophone de notre commune », a déclaré Packet. Il a accusé Liesenborghs de vouloir importer à Tervuren les politiques « multiculturelles » bruxelloises. « On a vu quel désastre cela a causé », a ajouté Packet, ancien député fédéral et aujourd’hui fonctionnaire au Parlement européen.

« Inutile d’élever la voix, Ralph », a répondu le président du conseil Mario Van Rossum (CD&V, Voor Tervuren). Van Rossum siège au conseil depuis 1994 et travaille également comme conseiller auprès des autorités locales sous le gouverneur Spooren.

Door Dafydd ab Iago

Dafydd ab Iago is al bijna 30 jaar journalist, voornamelijk gespecialiseerd in Europese en wereldwijde politiek. Met de oprichting van Tervuren+ wil hij een bijdrage leveren aan het opvullen van leemtes in de lokale nieuwsverslaggeving. Tervuren+ publiceert momenteel 4-6 gratis, gerichte en goed onderzochte artikelen per maand. "News desert is de term voor het gebrek aan lokale en kleinschalige nieuwsberichten," legt hij uit. Dafydd is tevens voorzitter van de Brusselse vereniging van buitenlandse correspondenten API-IPA en vicevoorzitter van de Press Club Brussels. Hij is er trots op jurylid te zijn voor de Daphne Caruana Prize for Journalism, een jaarlijkse prijs die onderzoeksjournalistiek bekroont die de kernwaarden van de EU bevordert of verdedigt. Naast het Nederlands spreekt hij ook Welsh en andere talen. Hij heeft een gevarieerde academische achtergrond en studeerde aan universiteiten ondere andere in Wales, Wenen en Oxford.

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